Le reengineering ou reconfiguration radicale des processus se définit comme une remise en cause fondamentale et une redéfinition radicale des processus opérationnels (cad des activités, qui, ensemble, produisent un résultat créateur de valeur pour l’entreprise et, ou pour le client) dans le but de réaliser des gains spectaculaires de performance en matières de coûts, de qualité, de délais et de service.
Hammer et Champy considèrent le reengineering comme l’outil privilégié pour améliorer très fortement l’efficience des ressources engagées. Cette reconfiguration des processus est mise en place pour :
- Augmenter la valeur créée pour les actionnaires (optique shareholder) : elle se traduit alors par l’externalisation des processus peu ou pas créateurs de valeur et par du downsizing (restructuration par diminution des effectifs).
- Augmenter la valeur créée pour le client pour développer sa position concurrentielle.
Promue par Hammer et Champy, cette approche radicale du changement des processus s’oppose au changement lewinien, ou changement incrémental.