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Biais cognitif
Révélés dans les années 1970 par les psychologues et économistes Daniel KAHNEMAN et Amos TVERSKY , les biais cognitifs sont des mécanismes et des réflexes de pensée faussement logiques, inconscients, et systématiques mobilisés par un individu pour simplifier ses mécanismes mentaux afin d’évaluer rapidement une situation et décider… quitte à se tromper.
Un biais cognitif est directement lié d’une part à un contexte de décision où les ressources cognitives (informations, capacités à traités) et le temps disponible sont limités ou, d’autre part, à des contextes psychologiques qui peuvent conduire à des biais d’analyse et de jugement.
Ces biais, reposant le plus souvent sur des stéréotypes et sur des contextes psychologiques (excès de confiance, auto-complaisance, système de valeurs et de croyances, …), déforment l’appréciation de la réalité et altèrent l’efficacité de la prise de décision.
Quelques exemples de biais cognitifs :
- Le biais d’ancrage amenant à ce que les repères de réflexion reposent avant tout sur la première information disponible sur le sujet.
- Le biais de confirmation est le réflexe mental à ne rechercher et ne prendre en considération que les informations qui confirment les croyances et à ignorer ou rejeter celles qui les contredisent.
- Le biais de négativité correspond à la tendance à attribuer plus de poids aux expériences négatives qu’aux positives.
- Le biais de disponibilité en mémoire consiste à porter un jugement sur une probabilité selon la facilité avec laquelle des exemples viennent à l’esprit. Ce biais peut, par exemple, amener à prendre pour fréquent un événement récent.
- Le biais de conformisme est la tendance à penser et agir comme les autres le font.
- …
On dénombre ainsi 250 biais cognitifs (voir le codex et la définition de l’ensemble des biais cognitifs – site inertian.wixsite.com ) :